Quand elle en ressortit, elle était de nouveau fraîche comme une fleur mouillée par une averse matinale et luisante au soleil. Il ne lui restait que les petites marques que j’avais faites avec mes dents sur ses seins, et qui disparaîtraient le lendemain. Ce petit bassin n’avait rien d’une rivière, mais j’avais l’impression de voir une nymphe émergeant de l’eau. Elle tordit avec les mains sa longue chevelure ruisselante, comme elle l’aurait fait avec un linge, puis elle nous rejoignit sur le lit de sa mère.
Mais nous ne tardâmes pas à passer à notre tour dans le bassin, un par un. La servante enleva les restes de notre repas, ainsi que les traces de sperme, et après cette pause, nous nous retrouvâmes assis sur le lit. Notre conversation reprit.
« J’aimerais bien pouvoir te déflorer, déclarai-je à Nepisza.
— C’est très cher, intervint sa mère.
— Je sais, soupirai-je.
— Et je n’y peux rien puisque c’est le temple qui décide. Aucun étranger n’a les moyens de déflorer une prêtresse, à moins qu’il ne soit un riche marchand. »
Il n’était pas nécessaire d’interroger Nepisza pour savoir qu’elle avait également des regrets. Le plus grand jour de la vie d’une prêtresse était également le seul où elle risquait de tomber sur un homme qui n’était pas digne d’elle, dont seule la fortune comptait. Les paroles d’Ilouwa me revenaient en mémoire : « Je ne l’ai pas apprécié. Il avait cinquante ans, un gros ventre et une petite bite ». C’était probablement ce qui attendait Nepisza.
« Maintenant, est-ce que tu veux me sodomiser ? me demanda-t-elle sur le ton d’une amoureuse réclamant un petit baiser. Je voudrais me faire pénétrer ailleurs, mais ce n’est pas possible.
— Je te l’avais dit, que c’était une salope », murmura Mélanopos.
Je ne croyais pas être capable d’enfoncer mon gros phallus dans son petit cul si mignon. Pourtant, il réagit en retrouvant toute sa dureté.
« Je suis exercée, reprit-elle. Est-ce que tu veux que je te montre ?
— Oui », répondis-je sans deviner ce qu’elle voulait dire.
Elle quitta le lit et revint avec une grande boîte dont elle ouvrit le couvercle. Elle en sortit quatre phallus en bois, tous de taille très respectable, qu’elle semblait traiter comme son trésor personnel. Le plus précieux était recouvert d’une peinture dorée. Elle le plaça à côté du mien pour les comparer ; mon instrument était d’un diamètre légèrement inférieur.
« Maman, peux-tu ouvrir mon cul ? » demanda-t-elle en tendant le godemiché à Kwilna.
Celle-ci le lubrifia abondamment tandis que Nepisza lui présentait son derrière, à quatre pattes, une joue posée sur un coussin. Kwilna versa également de l’huile sur l’anus de sa fille, puis à l’intérieur, en élargissant son petit trou avec les doigts. Ensuite, par étape, elle introduisit le phallus, puis elle commença à le faire aller et venir tandis que Nepisza se titillait le clitoris, avec toute la science que sa mère lui avait enseignée. Elle ne tarda pas à nager sur une houle de plaisir.
Je trouvais cette scène à la fois hallucinante et diablement excitante. Quand Ilouwa m’avait dit avoir été sodomisée par sa mère, elle m’avait surpris. J’avais maintenant sous les yeux la preuve que les futures prêtresses s’adonnaient à cet exercice.
Mélanopos s’était placé derrière Kwilna et la caressait. Il semblait sur le point de la pénétrer, son pénis se frottant contre les fesses de son amante, mais il ne le fit pas.
Kwilna retira le godemiché pour me laisser la place.
« Tu vois qu’elle est prête, dit-elle. Maintenant, c’est à toi. »
L’anus de Nepisza restait ouvert comme le col d’une amphore. Je m’empressai d’y introduire ma queue, ce qui ne posa aucun problème. Le chemin avait été bien tracé, mais mon amante ne me serrait pas moins d’une manière délicieuse, me promettant une jouissance au moins égale à celle qu’elle m’avait offert lors de la fellation.
Ce fut elle qui jouit la première. J’éjaculai ensuite en elle, en m’efforçant de retenir une partie de ma semence, et je restai un moment dans son conduit anal, m’y pâmant littéralement. Quand je reculai, je vis le trou se refermer avec lenteur, en expulsant un peu de mon sperme. La coulée faillit passer sur ses lèvres intimes, mais elle évita cette voie encore inexplorée.
Quand j’avais qualifié Lawarna de « débutante », parce qu’elle venait d’entrer dans le temple, je m’étais lourdement trompé. Même si elle avait gardé son hymen, Nepisza n’avait vraiment plus rien d’une vierge. À son arrivée au temple, elle serait rompue à toutes les techniques du sexe.
Elle retourna dans le bassin, et cette fois, je l’accompagnai. Nous lavâmes ensemble nos organes génitaux puis Nepisza se coula contre moi comme une anguille pour m’embrasser sous les regards attendris de Kwilna et de Mélanopos.
« On dirait deux tourtereaux », déclara ce dernier, en se départissant de sa grossièreté habituelle.
Les petites mains de Nepisza glissaient sur ma peau tandis que sa langue explorait ma bouche d’une manière qui témoignait une fois de plus de son savoir. Comme je devais me pencher un peu trop, je soulevai mon amante pour la faire asseoir au bord du bassin et nous reprîmes plus confortablement notre étreinte, Nepisza serrant mes hanches entre ses jambes. Ma verge se gorgea de nouveau de sève, mais sans retrouver sa pleine dureté, et il n’y eut plus de pénétration.
Nous entendîmes des halètements féminins. Mélanopos s’était mis à lécher le sexe de Kwilna, le visage enfoui entre ses cuisses.
« Maman ! appela Nepisza.
— Oui ?
— Est-ce que je peux dormir avec Cléaridas ? »
Kwilna lui donna son accord bien que je perçusse du souci dans son regard. Elle ne voulait pas que sa fille tombât amoureuse de moi. Dans cet univers, l’amour était un sentiment gênant.
À ce moment, le soleil s’était couché et la ville s’enveloppait dans des ténèbres chaudes. La servante avait allumé trois lampes qui animaient la pièce de reflets dorés. Dans cette ambiance, les corps entrelacés de Kwilna et de Mélanopos offraient un spectacle digne du pinceau d’un peintre, mais Nepisza m’entraîna dans une autre pièce et referma la porte derrière elle.
Je fus d’abord plutôt fâché d’être séparé de Kwilna, puis je vis rapidement que sa fille pourrait être une alliée précieuse. Elle était parfaitement capable de pousser sa mère à me dire ce que devenaient les prêtresses stériles. Je décidai d’aborder ce problème dès que l’occasion s’en présenterait.
Le lit de Nepisza était deux fois plus petit que celui de sa mère, mais il était protégé par les mêmes courtines de gaze rouge. Des draps de brocart étaient jetés dessus et près des oreillers, des fleurs de henné avaient été parsemées. Je m’y allongeai sur le dos. La seule lampe qui éclairait la pièce mettait en valeur le corps blanc de Nepisza plus que tout autre chose, comme si sa peau avait été dotée d’un éclat propre. Assise sur son lit, elle retira sa ceinture, ses bracelets de chevilles et ses autres bijoux, ne gardant que deux bagues, puis elle s’allongea contre moi. Comme tant d’autres femmes avant elle, elle passa ses doigts sur les courbes de mes muscles.
« Je connais bien les hommes, déclara-t-elle, et tu es le plus parfait de tous ceux que j’ai rencontrés.
— Tu t’offres souvent aux clients de ta mère ?
— Non. Je ne suis pas encore une prêtresse. Je me donne seulement à un homme quand il me plaît, et c’est arrivé moins de dix fois.
— Alors que tu assistes tous les soirs aux ébats de ta mère ?
— Oui, elle ne manque jamais de m’appeler.
— Peut-elle exiger que tu couches avec un homme ?
— Pas du tout. C’est aux mères de former leurs filles, et non aux hommes.
— Pourtant, ce serait instructif pour toi.
— Oui, mais c’est la tradition. N’oublie pas qu’il y a une sévère restriction, puisque je dois garder mon hymen.
— Que se passerait-il si tu le déchirais, même par accident ?
— Il ne serait plus possible de devenir prêtresse. Je ne serais qu’une simple prostituée.
— Une prostituée pas tout à fait ordinaire, quand même », corrigeai-je.
Nepisza se mit à caresser mon pénis. Abandonné à lui-même, il avait du mal à vaincre la pesanteur. L’ambiance cette chambre invitait plutôt mes sens à s’alanguir.
J’aurais été plus excité si j’avais eu la possibilité de jouir dans le vagin de mon amante, mais je me trouvais comme devant une porte hermétiquement close. C’était un univers de plaisirs qui m’était refusé.
« Désires-tu réellement devenir une prêtresse ? m’enquis-je.
— Bien entendu ! C’est une situation très enviable.
— Pour les jeunes filles qui aiment le sexe.
— J’en suis une.
— Mais si tu tombes amoureuse d’un homme, ne souhaiterais-tu pas fonder une famille avec lui ? »
Nepisza, dont la tête était posée sur ma poitrine, leva ses yeux sur moi. Des étoiles s’allumèrent dans le ciel de ses prunelles.
« Depuis que ma mère m’a jugée assez belle pour servir Welouma, j’ai su que j’aurais un destin de prostituée. C’est pour cela que je suis née. Je suis une future putain, Cléaridas. Mon rôle est d’offrir mon corps aux hommes. Je serai soit une prostituée sacrée, soit une simple putain auxquels des hommes en rut donneront quelques pièces. »
Les propos qu’elle prononça me semblèrent aphrodisiaques, parce qu’avec eux, elle salissait son corps de jeune fille. Je l’imaginai se souiller dans la boue de la luxure comme elle s’était souillée avec mon sperme et celui de Mélanopos. Mon sexe s’érigea dans ses mains comme le pilier d’un temple.
« Mais rien ne t’interdit d’aimer, répondis-je. Même la plus basse des prostituées peut connaître l’amour, car son statut ne l’empêche pas de rester une femme.
— Alors je ferai comme ma mère. Je me donnerai régulièrement à mon amant comme elle se donne à Mélanopos.
— Elle l’aime ?
— Elle ne parle jamais de ses sentiments, mais je sais qu’elle ne peut plus vivre sans lui. Elle attend son retour comme le muguet attend le soleil pour s’ouvrir. Chaque nouvelle lune, chaque pleine lune est pour elle un jour de joie.
— Je sais que ta mère est une amante hors pair, mais qu’elle est aussi une femme de cœur, et Mélanopos ne se trompe pas. Il se donne des airs de grossier personnage, mais il a lui aussi beaucoup de cœur, et une grande âme.
— Toi aussi.
— Tu es tombée amoureuse de moi ?
— J’aime ton corps de guerrier, j’aime tes bras et tes jambes aux muscles puissants. J’aime tellement ton phallus que je voudrais l’enfermer dans mon écrin. J’aime ton odeur de mâle en rut et le goût de ta semence. Et j’aime la force de ton esprit. »
Elle se glissa contre moi pour porter sa bouche à la hauteur de mon aine, et elle se mit à lécher son pénis comme elle l’aurait fait avec un caramel. Elle le rendit luisant de salive. Ensuite, elle me chevaucha et descendit lentement vers moi. Mon gland écarta ses nymphes, qui se rejoignaient sur un clitoris gonflé.
Un court instant, je fus persuadé qu’elle allait s’empaler sur moi, déchirer son hymen et renoncer à jamais au statut de prêtresse, mais sa volonté ploya sous le joug de la tradition. Elle se contenta de frotter mon gland sur sa vulve et sa perle intime. Elle se courba cependant, et sa longue chevelure tomba sur mon ventre en me cachant l’imbrication de nos sexes. Ses cheveux ayant eu le temps de sécher, ils caressaient ma peau comme le baiser d’un vent tiède.
Quand Nepisza recula, mon phallus dégouttait de son jus. J’en avais également sur les testicules et le périnée. Mon amante se pencha pour me lécher, puis elle avança vers mon visage, avec la souplesse d’une chatte, et elle m’embrassa sur la bouche. Sa propre cyprine imprégnait chaque papille de sa langue. Si j’avais l’odeur d’un mâle en rut, elle avait plus encore celle d’une femelle en chaleur.
Mais quand elle se redressa, en s’asseyant sur mon ventre, des larmes coulèrent de ses yeux.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? m’écriai-je.
— J’aimerais tant que ce soit toi qui me déflores ! Ne peux-tu pas trouver l’argent nécessaire ?
— Combien ?
— Je ne sais pas. C’est le temple qui décide.
— Apparemment, ta mère vit dans un certain luxe. Elle pourrait m’aider.
— Elle le ferait sûrement si elle le pouvait, mais sa fortune est loin d’égaler celle des aristocrates de Nessana. »
Que pouvais-je faire pour une future prostituée en train de s’apitoyer sur son sort ? Je ne le savais vraiment pas.
« Puisque tu tiens à devenir une prêtresse, ne devrais-tu pas consentir à quelques sacrifices ? questionnai-je.
— Je suis prête à beaucoup de sacrifices mais pas à celui-ci. Sais-tu ce que représente la défloration dans la vie d’une femme ?
— Pour moi, tu n’es plus une vierge, et la rupture de ton hymen n’est que l’une des étapes à franchir vers l’état de prêtresse. »
Nepisza se montra insensible à mon argumentation, si bien que je me tus. Mais l’idée me vint de profiter de cette situation pour aborder le problème qui me tenait à cœur :
« Sais-tu que certaines filles ne peuvent pas servir Welouma ?
— Ma mère m’a toujours dit que j’étais assez belle pour cela, repartit vivement Nepisza.
— Mais le rôle d’une prêtresse n’est pas seulement de s’offrir aux hommes. Il est aussi de faire des enfants. Si tu étais inféconde, que deviendrais-tu ?
— Je ne sais pas… Je ne me suis jamais posé cette question.
— Tu le devrais, puisque c’est essentiel.
— Je suppose qu’une prêtresse quittant le temple sans avoir donné d’enfant serait réduite à l’état de prostituée ordinaire.
— Tu le supposes mais tu n’en sais rien. J’ai essayé d’en parler avec Ilouwa. Elle a refusé de me répondre mais j’ai deviné que ce problème était beaucoup plus grave que tu ne le penses. »
Nepisza se montra tout de suite intriguée par mon insinuation.
« As-tu rencontré des prêtresses ayant quitté le temple sans avoir enfanté ? insistai-je. Est-ce que tu en connais ?
— Non.
— Alors que deviennent-elles ?
— Je le demanderai à ma mère.
— Je t’en remercie.
— Tu te fais des soucis pour Ilouwa ? Comme elle est restée dans le temple plus de quatre années, cela veut dire qu’elle a du mal à faire un enfant, n’est-pas ?
— Oui, je me fais des soucis.
— Tu l’aimes ? »
D’un air renfrogné, Nepisza cessa de me chevaucher pour s’asseoir à côté de moi, son regard braqué sur mon visage dans l’attente de ma réponse.
« Tu es jalouse ? fis-je en riant.
— Oui.
— Dans ce monde auquel tu tiens à faire partie, la jalousie est interdite. Toutes les femmes appartiennent à tous les hommes et tous les hommes appartiennent à toutes les femmes. C’est la règle. Ta mère n’a pas enseigné cela ?
— Si », reconnut Nepisza en baissant les yeux.
Je la pris par un bras pour l’attirer à moi. Elle revint s’allonger sur ma poitrine.
« J’ai moi-même connu la jalousie et j’en ai été vertement réprimandé par Ilouwa, avouai-je. Ce sentiment est le corollaire de l’amour, mais chez les servantes de Welouma et leurs amants, il ne devrait pas y avoir d’amour, ou du moins, l’amour devrait être dompté. »
Je refermai mes bras sur Nepisza pour la serrer plus étroitement contre moi et nous restâmes dans cette position. Son petit corps était comme un coussin de velours posé sur la masse de muscles que j’étais.
Des cris d’extase poussés par Kwilna nous parvenaient. En les écoutant, sa fille se détendit et parut même amusée.
« Ma mère ne s’arrêtera pas avant d’avoir connu une dizaine d’orgasmes, dit-elle. Avec Mélanopos, c’est toujours comme ça. Ils sont capables de faire l’amour toute la nuit.
— Elle ne se fatigue jamais ?
— Oh ! elle est résistante ! Mélanopos est le meilleur de ses amants, et pourtant, il est capable de s’effondrer comme un chiffon à ses pieds alors qu’elle est prête pour une nouvelle jouissance. Ses orgasmes sont impressionnants, mais il faut être une femme pour savoir ce que cela signifie.
— La vie au temple m’a déjà donné une idée de ce dont les prêtresses sont capables. »
Aux cris de Kwilna, répondaient les obscénités proférées par Mélanopos. Il été doué d’une imagination qui me laissait admiratif. Quand son vocabulaire waritte était épuisé, il utilisait sa langue maternelle. Les premiers mots que Kwilna avait dû apprendre de lui étaient certainement les dénominations des organes génitaux, et toute une série d’expressions argotiques s’y rapportant.
« J’aimerais te montrer moi aussi ce dont je suis capable, susurra Nepisza, mais je suis bridée. »
Elle leva sa tête pour me regarder.
« T’est-il indifférent que je sois amoureuse de toi ? demanda-t-elle.
— Pas du tout.
— Es-tu sincère ?
— Je ne parle jamais à la légère.
— Ce que tu veux faire pour Ilouwa, le ferais-tu aussi pour moi ?
— Oui.
— Alors je t’aiderai. Demain, ma mère te dira quel sera le sort d’Ilouwa, si elle n’est pas enceinte à la fin de son séjour dans le temple.
— Je t’en serais reconnaissant, mais je te rappelle que tu agis aussi pour toi-même. Avant d’entrer dans le temple de Welouma, tu devrais savoir à quoi tu t’exposes. »
Nous arrêtâmes de parler, mais nos oreilles s’emplirent immédiatement des bruits érotiques qui passaient sous la porte. Ils traversaient nos corps comme des flèches de chaleur et redonnaient de l’épaisseur à ma verge.
« Ton amour est vraiment sérieux ? m’enquis-je.
— Pourquoi me demandes-tu cela ? répliqua vivement Nepisza, comme si ma question l’avait scandalisée.
— Parce que nous venons tout juste de nous rencontrer.
— Je t’ai dit que je connais les hommes. Je ne crois pas pouvoir en trouver un qui puisse t’égaler, et s’il existe une femme qui ne soit pas amoureuse de toi, je la plains, parce que cela signifie qu’elle a des pelures d’oignon à la place du cœur.
— Donc tu pardonneras Ilouwa de m’avoir déclaré son amour, en des termes d’ailleurs très proches des tiens et en presque aussi peu de temps. Elle s’est tout de même donné la peine de passer une nuit avec moi avant de me déclarer sa flamme.
— Bien sûr, je la comprends. Dans ton pays, combien de jeunes filles sont tombées dans tes bras ?
— Quelques-unes… Mais les relations entre les sexes sont compliquées, et les hommes ne se marient généralement pas avant trente ans.
— Avec des filles deux fois moins âgées qu’eux ?
— Oui.
— Alors j’ai presque l’âge d’être ta femme. »
Nepisza se remit à me masturber, puis à me lécher, mais j’estimais qu’elle m’avait donné plus de plaisir qu’elle n’en avait reçu de moi, et je voulus rétablir l’égalité. Je lui demandai donc de s’allonger sur le dos et je m’agenouillai entre ses cuisses pour les caresser. Peu à peu, mes mains s’approchèrent de son sexe. Sa virginité n’empêchait pas sa cyprine de couler abondamment, et je pris plaisir à masser sa peau avec cette substance huileuse, tout autour de son ouverture. Quand je touchai à son petit bouton, ses cris se mêlèrent à ceux de sa mère. J’explorai tous les contours de sa vulve avec la langue et les doigts, et j’introduisis très délicatement ceux-ci dans son tunnel humide, jusqu’à sentir la fine membrane qui en défendait l’accès.
Malgré sa présence, Nepisza fut soulevée par les spasmes d’un long orgasme. Nous conservâmes chacun d’éphémères souvenirs de notre soirée, elle avec des traces de dents sur ses seins et moi avec des griffures sur mes épaules.