Prêtresses du sexe – 2

Ma solitude ne dura pas longtemps. Une jeune femme nue entra par la même porte que moi. Ses cheveux blonds étaient réunis en de multiples tresses rassemblées derrière sa tête. Elle avait la peau claire, une splendide poitrine aux seins ronds et fermes, assez rapprochés pour ne laisser qu’un étroit sillon entre eux, et des mamelons roses au milieu desquels de minuscules fentes se creusaient. Ses jambes fuselées se rejoignaient sur sa vulve aux lèvres proéminentes, qui ressemblaient à celles de la déesse, et ses hanches étaient admirablement arrondies. Des aisselles aux jambes, elle était complètement épilée.

Je sentais que j’allais aimer cette femme. Elle s’arrêta juste devant moi, ses yeux verts fixés sur mon visage.

« Je m’appelle Ilouwa et je suis prêtresse de Welouma, dit-elle.

— Je m’appelle Cléaridas », déclarai-je.

Je supposai que cette réponse était la bonne. On ne m’avait pas dit comment me présenter.

Ilouwa parut s’en contenter. Elle posa ses bras sur mes épaules puis elle m’enlaça en approchant ses lèvres des miennes, mais elle s’arrêta net.

« Tu n’as pas l’habitude des baisers sur la bouche, observa-t-elle.

— Non, confirmai-je. Ce n’est pas dans les coutumes de mon peuple.

— Alors il faudra t’y habituer, parce que c’est le salut de bienvenue des prêtresses. Laisse-moi faire. »

Ses lèvres se collèrent aux miennes et je sentis sa langue se faufiler entre mes dents. Je devinais que je devais aller à sa rencontre, et nos deux langues s’unirent. Cette nouvelle expérience fut pour moi d’un troublant délice, que j’accrus en enfonçant mes doigts dans la chair tendre des fesses d’Ilouwa.

Après ce baiser, elle me regarda un bref instant dans les yeux, comme pour lire en moi ce que j’avais ressenti.

« C’est merveilleux, dis-je. Me donneras-tu d’autres baisers ?

— Bien entendu ! Cela fait partie des arts que les prêtresses cultivent. »

Ilouwa s’agenouilla et prit mon phallus dans ses doigts. Elle referma sa bouche dessus et le fit entrer jusqu’au fond de sa gorge, en tenant mes testicules dans sa main droite. Serré dans cet antre humide, chatouillé par la langue de la prêtresse, mon sexe se sentit si bien à l’aise que je fus de nouveau sur le point d’éjaculer, mais Ilouwa lui rendit sa liberté à temps.

Elle recula alors et j’entendis le son d’une flûte, d’une harpe et d’un tambourin. Des musiciennes s’étaient installées derrière le muret. Ilouwa se mit à danser en tournoyant autour de moi, de manière lascive mais non sans élégance. Elle exécutait des pas qui mettaient ses hanches et son entrecuisse en valeur et se caressait les seins. Je la contemplai tout en serrant mon phallus dans ma main droite, pris d’une forte envie de projeter ma semence sur elle.

Elle s’immobilisa enfin tandis que la musique s’arrêtait.

« Viens », me dit-elle en prenant ma main.

Elle me conduisit à un bloc rectangulaire de marbre posé devant la statue et monta dessus, sur le dos. Ses genoux étaient repliés et ses cuisses étaient écartées autant que possible. Elle introduisit deux doigts dans son vagin pour m’en montrer les parois internes, lisses et roses.

« Dépose ton sperme en moi », m’ordonna-t-elle.

Je grimpai à mon tour sur le lit et je m’agenouillai entre les cuisses d’Ilouwa, que je me mis à caresser. De la rosée tombait de sa vulve toute luisante et coulait sur son anus.

« Je suis dans un tel état que tout va partir d’un seul coup, m’excusai-je.

— C’est normal. La seule chose que tu dois faire, c’est éjaculer en moi. Ne t’occupe pas du reste.

— Je ne peux pas te donner un peu de plaisir ?

— Tout à l’heure, si tu le veux. Je te conduirai dans notre chambre. »

Son clitoris était enflé. Je me penchai tout de même pour le sucer, puis j’introduisis ma langue dans son vagin. Je l’entendis pousser des gémissements tandis que son corps était secoué d’ondulations. En levant les yeux, je vis qu’elle se caressait les seins.

Je me décidai alors à lui obéir. Je fermai les yeux pour me concentrer un moment, craignant que mon sperme ne partît avant que je pusse introduire entièrement mon sexe dans son ventre. Pendant ce temps, Ilouwa continuait à se caresser le mamelon gauche, et elle posait un doigt sur sa petite perle. J’approchai très délicatement mon phallus de sa vallée secrète et je l’enfonçai avec une infinie lenteur. Ilouwa avait quasiment le vagin d’une vierge ; il me serrait le sexe d’une exquise manière.

éjaculation sur des fesses

J’eus le temps de faire quelques mouvements avant que mon sperme jaillît. Ma jouissance fut modérée mais je fus comme vidé de mes forces et je m’effondrai sur Ilouwa.

Quand je me redressai, elle me regardait en souriant, satisfaite.

« C’est vraiment difficile, dis-je. Je viens de passer des semaines en voyage, privé de femmes, et je me retrouve avec les plus belles créatures que la terre puisse porter. C’est dix fois mieux qu’avec des courtisanes, ici.

— Je sais. C’est toujours ce que disent les nouveaux venus. »

Je me remis sur les genoux en retirant ma verge, imbibée de cyprine. Ilouwa se redressa, une main sur mon épaule. Elle me donna un baiser avant de redescendre du lit.

Nous quittâmes ensemble le naos, main dans la main, en direction du bain, sans faire nos adieux à la statue de Welouma. Nous entrâmes dans l’eau pour nous y prélasser. Comme l’obscurité tombait, des torches avaient été allumées. Les sept servantes étaient toujours là, aussi peu habillées qu’à mon arrivée.

« J’ai pris Ahhina pour mon service, annonçai-je.

— C’est ton droit, répondit simplement Ilouwa.

— Il est vrai que je peux faire tout ce que je veux avec ces servantes ?

— Avec toutes les femmes du temple, quel que soit leur statut, mais tu n’as le droit d’éjaculer que dans le vagin des prêtresses.

— Oui, on me l’a dit. C’est tout de même un peu gênant.

— Pas tellement, si tu peux te contrôler. Tu comprends que tu es là pour faire des enfants aux prêtresses, considérées comme des incarnations de Welouma. Ils deviendront les ministres de notre religion, les filles les plus belles ayant toutes les chances de servir à leur tour Welouma.

— Alors tu es fille de prêtresse ?

— Oui.

— C’est une situation intéressante… si je puis me permettre.

— Il ne faut pas avoir honte de quoi que ce soit. Welouma préside au plaisir sexuel et à la fécondité. Nous la servons en jouissant et en enfantant. Tout à l’heure, c’est avec la déesse que tu t’es uni. C’est comme cela que nous voyons les choses.

— Je comprends.

— Et les hommes qui viennent ici n’ont qu’un seul objectif, c’est de s’accoupler avec les prêtresses. Ils doivent profiter d’elles sans aucune retenue.

— Tu peux faire l’amour combien de fois par jour ?

— Cela varie beaucoup. Au moins trois ou quatre fois, souvent plus.

— Et vous arrivez à maintenir ce rythme durant tout votre séjour au temple ?

— Nous appliquons des techniques que tu apprendras. Mais l’esprit de la déesse est aussi en chaque prêtresse et la pousse en permanence à s’unir avec les hommes. Le sexe est notre raison d’être.

– Donc tous les hommes qui vivent ici peuvent te faire l’amour ?

— Oui, à n’importe quel moment de la journée. Mais je passerai mes nuits avec toi, car je suis ta handaï.

— J’en suis heureux, parce que tu es très belle.

— Nous sommes toutes désirables. C’est le seul critère qui nous permette d’entrer dans le temple.

— Avec votre savoir dans les arts du sexe ?

— Bien sûr, mais cela, tout le monde peut l’acquérir. »

Quand Ilouwa décida de quitter le bain, j’étais de nouveau en érection. Avec toutes ces jeunes filles nues qui tournaient autour de nous, il ne pouvait en être autrement.

Je demandai à l’une d’elles de venir à moi. Je la serrai contre moi, l’embrassai, lui suçai les tétons et lui caressai la vulve. À la fin, je lui demandai de se mettre à quatre pattes au bord du bassin. Je posai mes mains sur ses fesses, les pouces sur ses lèvres intimes, et je constatai qu’elle était en train de mouiller. Je l’enfourchai alors, et grâce à mes vigoureux coups de reins, elle se mit à pousser des cris stridents. Quand je sentis ma jouissance approcher, je me retirai.

Ilouwa et les servantes s’étaient rassemblées autour de nous pour nous observer. Mon pénis était toujours dur, prêt à lâcher de nouveau ma semence, mais je m’étais retenu.

« C’est bien ! fit la prêtresse. Tu verras que cet exercice te plaira. Si tu as des difficultés, je t’aiderai. C’est notre spécialité.

— Je n’en doute pas. Mais qu’est-ce que je vais faire, maintenant que je suis dans cet état ?

— Il n’y a rien de plus simple, répondit Ilouwa avec un sourire amusé. Assieds-toi sur cette marche. »

Je lui obéis et elle vint sur moi, le dos contre ma poitrine, s’embrochant sur mon sexe. Ma deuxième union avec cette beauté m’apporta plus de plaisir que la première. Ce fut elle qui bougea, soulevant et baissant son bassin avec lenteur tandis que je refermai mes mains sur ses seins. Les battements de mon cœur s’accéléraient ; mes sens se perdaient dans les ondes de jouissance que cette sublime femme allumait en moi. Mon sperme fusa au plus profond de son vagin en m’arrachant un cri, et nous restâmes un moment dans cette position, les fesses d’Ilouwa posées sur mes cuisses.

Bite dans un vagin

Elle se sépara de moi sans se retourner, pour descendre dans le bassin, et je l’y rejoignis. Je portai mes mains sur ses épaules afin de la pousser à me faire face et l’étreindre.

« Vous mouillez toutes abondamment, remarquai-je, et surtout toi. Toutes les femmes du temple sont ainsi faites ? Le désir vous étreint-il toujours ?

— C’est effectivement ainsi que nous sommes faites, répondit Ilouwa. Comme je te l’ai dit, l’esprit de la déesse est en nous, et bien que nos servantes arrivent au temple sans avoir reçu la même éducation que nous, elles finissent par nous ressembler. »

Elle caressa ma verge à peine rétrécie.

« Nous ne rêvons que de cela », ajouta-t-elle.

Je ne trouvai aucune réponse à lui donner. Je me sentais seulement comblé par cet univers de félicités.

Au sortir du bain, je retrouvai ma tunique et Ilouwa se drapa dans un péplos de lin blanc qui lui descendait jusqu’aux mollets. Il était attaché à son épaule gauche par une fibule et laissait son épaule droite découverte. Une ceinture dorée était nouée à sa taille, mais elle n’empêchait pas sa jambe gauche de se découvrir jusqu’à la hanche à chacun de ses pas, ce qui était du plus bel effet. C’était le vêtement de toutes les prêtresses. Leurs bras étaient ornés de quelques bracelets. De même que les servantes, elles marchaient pieds nus. La chaussure semblait être un objet inconnu.

Nous empruntâmes la troisième porte, par laquelle je n’étais pas encore passé. Ahhina nous ouvrait la route en tenant une torche, parce que nous avancions dans un dédale de couloirs totalement obscurs. Ce temple était vraiment labyrinthique. De temps en temps, nous longions une petite cour carrée où j’entrevoyais un fragment de ciel parsemé d’étoiles. Par endroits, des rayons de lune s’étalaient par terre. Nous passâmes devant un grand nombre de portes, qui n’étaient jamais fermées. Certaines donnaient sur des chambres vides. Des rais de lumière s’échappant d’autres chambres montraient qu’elles étaient occupées, mais toutes étaient silencieuses.

Partout, nos pieds foulaient des dalles froides et lisses.

« Combien y a-t-il de prêtresses ? m’enquis-je.

— Je ne sais pas juste, car leur nombre varie sans arrêt. Il y en a entre cent et cent cinquante.

— Et autant d’hommes ?

— La coutume veut que nous formions des sortes de couples. Le nombre d’hommes est donc toujours à peu près égal au nombre de prêtresses. Il est rare que les uns ou les autres se retrouvent seuls. Avec toutes les servantes, un millier de personnes vivent ici.

— Mais avant mon arrivée, tu n’avais pas de compagnon ?

— J’ai passé quelques nuits seule. Je n’ai pas eu à attendre très longtemps. Des hommes se présentent chaque jour à l’entrée, et l’on finit toujours par trouver quelqu’un de convenable. Dans mon cas, c’était toi.

— Ton ancien compagnon est parti parce qu’il avait achevé son séjour de six mois ?

— Oui. »

Nous arrivâmes à la chambre d’Ilouwa, où nous fûmes accueillis par la servante de ma handaï, qui s’appelait Hantiwa. Cette pièce était vaste et de forme carrée. Elle comportait un grand lit sur lequel tombaient des courtines de gaze, qui pouvaient faire office de moustiquaire. Il était équipé de draps pourpres et d’oreillers. Le reste du mobilier était composé de deux petits lits et de trois coffres, dont un en pierre, fermé par un couvercle de bois, et de quatre chaises. Les murs étaient ornés de fresques représentant des hommes et des femmes en train de s’accoupler, dans une étonnante variété de positions. En les regardant, j’estimais que certaines étaient trop acrobatiques pour être praticables.

Du côté du grand lit, qui était celui d’Ilouwa et de son compagnon, le mur était également décoré de plumes de paon disposées en roue. Jour et nuit, des parfums brûlaient dans des cassolettes d’argent.

Ahhina accrocha la torche à un mur et alluma une lampe à huile. Sur mon lit, je retrouvai mon sac avec une sorte de soulagement.

« Pourquoi aucune porte n’a-t-elle de vantail ? demandai-je.

— Nous n’avons rien à cacher à personne, répondit Ilouwa.

— Je peux laisser mes biens sans risque ici ?

— Évidemment ! Nous sommes dans un temple.

— Il n’y a pas de problèmes entre les hommes ?

— Bien sûr que non ! Pourquoi y aurait-il des disputes ? Pour des histoires de femmes ? Ici, toutes les femmes appartiennent à tous les hommes.

— Mais chaque homme a sa propre handaï. Il n’y a pas de jalousie ?

— Si tu veux faire l’amour à une femme que tu trouves plus belle que moi, fais-le pendant la journée. Tu es totalement libre. »

Je posai mes affaires sur une chaise, avec la ceinture de ma tunique. Ilouwa et les deux servantes se déshabillèrent et s’installèrent sur leurs lits respectifs.

« Vous dormez toujours nues ? fis-je.

— Oui. Et toi, tu dors avec ta tunique ? demanda Ilouwa.

— Chez moi, c’est la coutume. »

Ses jambes repliées du même côté la déhanchaient ; elle devait poser sa main droite sur le lit pour se maintenir assise. J’étais allongé sur le dos, contre ses genoux, et elle me contemplait avec tendresse.

« Tu m’empêches de contempler ton corps, me reprocha-t-elle.

— Tu aimerais me voir nu ?

— Oui. »

La parole des prêtresses faisant loi, je retirai ma tunique et me rallongeai. Elle la plia et la rangea à côté de son péplos. À vrai dire, je n’étais nullement mécontent d’attirer le regard d’une femme, surtout d’une nymphe comme elle.

« C’est toi qui es digne d’admiration, murmurai-je. Tu es la seule prêtresse que j’aie vue pour l’instant, mais je suis certain que tes consœurs sont peu nombreuses à t’égaler. Les femmes aussi belles que toi sont rares.

— Tu exagères.

— Pas du tout. Serais-tu capable de me dire en toute sincérité que je me trompe ? »

Ma main droite s’aventura sur la peau de ses jambes. Elle se rapprocha de son entrecuisse tandis que mon pénis s’allongeait. Ilouwa me répondit par des caresses semblables aux miennes, puis elle emprisonna ma verge dans sa main et ne la lâcha plus. La faible lueur de la lampe éclairait les sentiments qui se mouvaient derrière ses prunelles.

Femme nue caressant une bite

Nous nous parlions beaucoup plus avec les mains et les yeux qu’avec la langue.

« Je suis chanceux, affirmai-je cependant. Vraiment très chanceux.

— Mais je ne suis pas ta femme. Je suis seulement celle avec laquelle tu passeras tes nuits.

— Pendant six mois ?

— Oui.

— Alors je ne me suis pas trompé en me déclarant chanceux. »

Je l’attirai contre moi et elle accepta de s’allonger à mes côtés. Elle caressa ma joue du bout des lèvres, en un très doux baiser.

« Que veux-tu faire maintenant ? chuchota-t-elle à mon oreille. Tu veux me prendre encore une fois ? Je vois que tu es prêt.

— Le pénis d’un homme ne révèle pas forcément le fond de sa pensée. J’ai plutôt envie de dormir. Sais-tu que je viens juste d’arriver à Nessana ?

— Alors je te laisse te reposer.

— Tu vas tenir ma queue pendant toute la nuit ?

— Aussi longtemps que je ne dormirai pas. J’ai passé six nuits sans homme dans mon lit, alors je veux profiter de toi. »

Je fermai les yeux en poussant un soupir de bonheur.

« Avoir une femme mouillée qui ne pense qu’à se faire baiser, songeai-je. Et en plus, qui est la plus belle fille que j’aie jamais vue… »

En peu de temps, le sommeil s’empara de mon âme.

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