Jeune diplômé en sciences naturelles, Enetol Sotchak est appelé dans le lointain comté de Tchebolok pour servir de précepteur aux deux filles du comte Nikholor. Il découvre des séduisantes demoiselles, Louriana et Violla, qui s’avèrent extrêmement peu farouches. Elles incarnent une lubricité érigée en mode de vie sur ces terres sauvages, entièrement recouvertes de forêts où, d’après les croyances paysannes, rôderaient nymphes et satyres. Enetol ne va pas non plus tarder à remarquer d’autres anomalies, des portes ouvertes vers des mondes merveilleux ou cauchemardesques. Il finira par comprendre qui sont vraiment ses élèves, une vérité dépassant de loin son entendement de scientifique.
Le château entre les arbres | Alexandre Lévine
Format ePuB ou Amazon Kindle
218 pages (équivalent pdf)
Prix : 4,99 €
La première moitié du roman est en lecture libre sur ce site. Pour lire les extraits, cliquez sur les images.
Je m’approchai des deux demoiselles, que je trouvai d’une stupéfiante beauté. Elles avaient le même regard bleu que leur père et une petite nuée rose teintait leurs joues pâles. Leurs chevelures brunes descendaient en boucles sur leurs épaules et leurs dos. En cette saison chaude, leurs vêtements étaient légers. Elles portaient un corsage blanc agrémenté de quelques broderies, à manches courtes. Leur profond décolleté était amoindri par des lacets rouges, qui ne cachaient pas la naissance de leurs seins. Ceux de Louriana me semblaient particulièrement voluptueux.
La tête penchée, les yeux mi-clos, elle effectua une opération qui eut un effet immédiat. Son visage se colora et sa poitrine se souleva comme si elle se caressait la vulve, mais j’eus plutôt l’impression que ses mains parcouraient l’intérieur de ses cuisses. Quand elle les retira, elle les regarda et il me sembla qu’elles étaient devenues luisantes.
Je crus comprendre la raison de son attitude quand j’entrai dans ma chambre : j’y trouvai Violla toute nue. Sa beauté presque surhumaine me causa un éblouissement dont je parvins heureusement à me remettre, mais l’envie de la prendre dans mes bras continua à me tarauder. Elle était faite pour l’amour, avec sa peau souple et soyeuse, ses seins hauts perchés et ses fesses d’une parfaite rotondité.
Tchoudya serra mon phallus comme une poignée de porte pendant tout notre trajet. Comme elle marchait devant moi, je pouvais lui caresser les fesses et l’anus. Dès notre arrivée dans ma chambre, je la poussai vers mon lit et elle s’y plaça sur le dos. Après avoir arraché ma chemise, je me jetai entre les cuisses de Tchoudya pour y enfouir ma tête, et j’attaquai son sexe avec ma langue. Je léchai son clitoris comme une sucrerie, en projetant dans son corps des torrents de volupté. Elle se trémoussait tant qu’il me fallait presque la maintenir en place.
Je me dirigeai vers d’autres chambres et découvris le même spectacle. Sept jeunes filles gisaient nues sur leurs lits, la plupart sur le dos, certaines sur le côté, abandonnant leurs corps à mes regards lubriques et à mes envies de viols. La lumière complice de la lune me révélait leurs contours, un bras, un ventre, un sein, une jambe ou une fesse, en laissant dans le noir des raies et des orifices que je convoitais douloureusement. Comme j’étais seul à rôder, elles étaient toutes à moi. Les portes des hommes étaient fermées.
Mon amante toucha l’objet de son désir à travers le tissu, puis elle entreprit fébrilement d’ouvrir mon pantalon. Je vis son visage s’illuminer quand mon gros dard de chair émergea. Aussitôt, elle rejeta les vêtements que je lui avais donnés, changea de position et se mit à me sucer avec avidité. Et de nouveau, la jouissance grandit en moi, avec la force irrésistible de racines soulevant des rocs. Je sentais qu’une fontaine allait jaillir de mon phallus et j’eus envie de la regarder.
Elle m’obéit en se plaçant sur le dos, les jambes repliées. Je me mis debout entre celles-ci. De mon pantalon baissé, sortit un membre aussi dur et gros que la veille, quand je l’avais montré à Tchoudya. Je l’enfonçai dans le sexe de Kalita et le limai avec lenteur, pour bien le voir entrer et ressortir de son étui de chair. C’était aussi une manière de retarder l’éjection de ma semence. J’avais presque de l’appréhension en pensant à la fulgurance de l’orgasme vers lequel je m’acheminais, une explosion à la limite du supportable.
Violla restait à côté de nous en se caressant. Au moment où ma semence devenait difficile à retenir, je pensai à profiter également d’elle. Je lui demandai de se mettre à quatre pattes et me retirai de Louriana. La fente qui s’étendait de l’anus au pubis de Violla me parut tentante, mais j’optai pour son orifice intime. Mon pénis imbibé du nectar de sa sœur n’aurait sans doute pas de difficulté à en forcer le passage. De fait, je rentrai entre les fesses de Violla avec une aisance déconcerte, et pourtant son anus me serrait plus que le vagin de sa sœur.
Violla m’avait dit qu’il fallait un peu de repos entre deux éjaculations. Je m’aperçus que ce n’était pas toujours exact, car bientôt, je me sentis prêt à émettre un deuxième jet de sperme. À ce moment, Tchoudya modifia sa position en posant ses genoux sur le lit. Elle se baissa pour m’embrasser sur la bouche, d’une manière si brutale qu’elle faillit m’écorcher les lèvres. Elle réinséra mon sexe dans son vagin et se remit à bouger avec la même frénésie. Cette fois, j’empoignai ses seins pour les pétrir entre mes doigts et pincer ses mamelons. Elle cria plus fortement.
Nous aurions pu nous installer en ce lieu s’il n’avait pas déjà été occupé. Une femme s’appuyait aux racines d’un arbre surplombant la source et un homme se tenait derrière elle. Il frottait son membre sur la vulve de son amante, qui devait sûrement être glissante. C’était comme une mise en bouche qu’il s’octroyait avant d’entamer le plat principal. Le couple était pour le moment silencieux, mais des cris allaient bientôt jaillir. Cette magnifique source étant le lieu de rendez-vous préféré des amants, il n’était pas surprenant qu’elle fût déjà occupée. Nous n’aperçûmes aucun vêtement, sans doute parce que ces gens étaient venus ici aussi peu habillés que nous.